• Candy-Candy

    Une fille qui ne se laisse pas faire !

    Candy-CandyNous sommes en Amérique au début du 20ème siècle. Candy et Annie grandissent dans la joyeuse "Maison Pony", un petit orphelinat géré par Mademoiselle Pony et Soeur Maria ; autant Annie est douce et timide, autant Candy est volontaire et "garçon manqué". Pourtant, lorsque son amie est adoptée, Candy va connaitre son premier chagrin.

    CANDY-CANDY est un des premiers manga à paraître en France, édité par les Presses de la Cité. Il s'agit d'un fleuron du "shojo", une histoire qui n'aurait pas détonnée dans la collection "Arlequin" ou dans un magazine comme "Nous deux". Et pourtant...

    On imagine souvent l'héroïne de cette histoire comme une petite pleurnicharde, et ce n'est pas le cas, loin de là : courageuse, volontaire, elle n'hésite pas quant il le faut à s'en prendre à l'ordre établi, quitte à s'attirer des ennuis. Elle subit des coups du sort digne d'un feuilleton (séparations, mort de son premier amour, manigance de ses énnemis jurés) et pourtant, elle s'en relève toujours, avec un regard optimiste et confiant vers l'avenir.

    Autour de Candy gravite toute une galaxie de personnages qui rendent l'histoire attachante : Annie, donc, son amie d'enfance. Terry, le "bad guy" qui, bien entendu, cache sous son attitude rebelle un passé douloureux, les deux cousins Archibald et Alistaire, qui sont les éléments comique du manga. Les "méchants", Daniel et Elisa, ne sont que des caricatures de gosses de riches pourris-gâtés, et même si Daniel connait une légère évolution vers la fin (en s'apperçevant qu'il est tombé amoureux de Candy), il retombe vite dans ses travers, et finit par se conduire en garnement insuportable.Candy-Candy

    CANDY-CANDY est un manga agréable, charmant et un peu désuet, que j'aime à relire malgré les horribles fautes d'orthographe, une police de caractère très basique et des erreurs d'impression. A noter qu'à l'époque, les traducteurs-adaptateurs n'ayant sans doute pas compris les subtilités du japonnais, on a droit à des "perles" comme un "bruit de regard" qui me fait encore rire à chaque fois que je le lis...

    CANDY-CANDY de Kyoko Mizuki (scénario) et Yumiko Igarashi (dessins). 9 volumes dans la collection BD livres juniors des éditions Presse de la Cité.

    Je donne les références à titre informatif, car la vf est devenue quasiment introuvable aujourd'hui. Et pour corser le tout, les auteurs du manga original s'étant brouillées, les droits de la série sont encore bloqués à l'heure actuelle, donc aucune chance pour le moment de retrouver le manga ou l'anime chez nous...

    Candy-Candy

     

     

     

    « La "grande scène" de Candy & Terry Akemi Takada »

  • Commentaires

    1
    Lundi 15 Septembre 2014 à 20:30

    Si je mets la main sur le salopard à qui j'ai prêté ces mangas désormais totalement introuvables... Voilà ce que c'est que de prêter des choses et de ne pas le marquer. C'est vrai que les prix sont devenus exorbitants.

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    2
    Lundi 15 Septembre 2014 à 20:52

    C'est bien pour ça que je ne prêterai jamais mes mangas de Candy wink2

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