Du coffre à jouet à la vitrine ?

Juste avant de partir en camp de vacance, Andy déchire accidentelement le bras de Woody. Celui-ci se trouve remisé sur une étagère où il retrouve un vieux jouet cassé, Siffly. Le lendemain, la mère d'Andy organise un vide-grenier et le pauvre Siffly est emené. Le cowboy décide de partir à son secours, mais il est enlevé par un mystèrieux individu. Buzz et ses compagnons se lancent à la rescousse...

TOY STORY 2 développe les sujets déjà abordés dans le premier film de la série, à savoir la peur d'être rejeté par l'enfant, tout en metant en avant une nouvelle thèmatique : le jouet de collection.

On apprend en effet dans cet opus que Woody est un "produit dérivé", un jouet lancé dans la mouvance d'une émission enfantine, et qu'il fait partie d'un tout. Son ravisseur, un collectionneur propriétaire d'un magasin de jouets, veut le vendre à un musée nipon. Mais est-ce vraiment le destin d'un joujou que de finir dans une vitrine ?

Autre élément de l'histoire : notre ami Buzz se fait "coincé" par un de ses alter-égo qui renouvelle les gags du premier film, et cela donne des clins d'oeil savoureux à STAR WARS, lorsque le terrifiant Empereur Zorg se met de la partie...

Tout comme TOY STORY premier du nom, les thèmes sont à lecture multiple, et le récit de la vie de Jessie la cowgirl est émouvant sans dénoter dans l'ensemble ; on retrouve par ailleurs les gags, les réference aux vieux "serials" des fifties, à JURASSIC PARK, et nous avont en "vedette invitée" la charmante Barbie (pour la petite histoire, la firme "Mattel" avait interdit aux studios Pixar d'utiliser leur poupée-star pour le premier film, se rattrapant au deuxième essai, transformé avec humour dans le troisème).

En fait, TOY STORY 2 est encore plus fourni que le premier, en étant tout aussi drôle et émouvant. Un exploit, lorsqu'on pense qu'en général, les franchises ont tendance à s'éffriter au fil des suites...

A ne pas manquer, le générique de fin où sont rassemblés les "prises ratées" de nos héros, une idée amusante qui est la marque de fabrique de Pixar, imitée (mais souvent non égalé) par d'autres studios.