"Un nez, mon cher, un nez !"

Furieuse que César lui affirme que les Égyptiens sont devenus décadents, Cléopâtre lui lance le paris de faire construire près d'Alexandrie un somptueux palais en trois mois. Elle demande à Numérobis de réaliser cet exploit, et l'architecte Égyptien (qui est loin d'être doué) va chercher l'aide de son ami Panoramix, qui sera accompagné bien sûr de nos deux irréductibles Gaulois...

ASTERIX ET CLÉOPÂTRE (1968) est la deuxième aventure d'Asterix au cinéma, une production franco-belge, assez sympathique et comportant des intermèdes musicaux amusants. Ce n'est évidement pas du Disney, mais on retrouve l'esprit de l'album éponyme (l'un des meilleurs de la série) et les voix ô combiens aimées de Roger Carel (Asterix), Jacques Morel (Obelix) et Micheline Dax (Cléopâtre). Également au casting Pierre Tornade (Abraracourcix et Numérobis), Lucien Raimbourg (Panoramix), Jean Parédès (Jules César) et Jacques Ballutin (Tournevis).

La réalisation est assurée par Gosciny et Uderzo, et leur ami Pierre Tchernia a collaboré au scénario, écrit par Joss Marissen et Eddie Lateste.

Pour l'anecdote, le petit chien Idéfix apparaît pour la première fois au cinéma dans ce film, son apparition en BD datant de l'album LE TOUR DE GAULE en 1965.

Film bien sympathique, bien qu'on se demande comment  Numérobis peut être désigné par Cléopâtre, alors qu'il est si nul ? Quant au voyage aller-retour Égypte/Gaule, il doit prendre du temps, alors que notre architecte n'a que 3 mois devant lui... Bon d'accord, je pinaille !