La rencontre des irréductibles gaulois et de Kaamelott.

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les "irréductibles gaulois", Jules César a eu une idée de génie : faire construire une cité romaine à deux pas du village des dits irréductibles.

Sous la conduite de l'architecte Anglaigus, les travaux commencent. Mais, grâce à Panoramix, le chantier va être ralenti pendant un temps... Jusqu'à ce qu'une idée du druide ne se retourne contre lui et qu'enfin, le "Domaine des Dieux" ne sorte de terre...

Astérix, le Domaine des Dieux est un film d'animation en 3D co-réalisé par Alexandre Astier et Louis Clichy. Comme j'aime à la fois les aventures du petit gaulois et la série "Kaamelott" d'Astier, j'ai trouvé que les deux univers se mélangeaient bien et que le tout donnait un film proche du film Mission Cléopâtre. D'ailleurs, Alain Chabat prête sa voix à l'un des sénateurs romains.

Du côté du doublage, nous retrouvons avec plaisir Roger Carel pour Astérix, rejoint pour l'occasion par Lorànt Deutsch, Élie Semoun, et Florence Foresti entre autres. L'équipe de "Kaamelott" est également présente, avec Alexandre Astier en Centurion commandant une armée toujours prête à discuter ses ordres, Lionel Astier qui prête sa voix au forgeron Cétautomatix, Joëlle Sevilla (Ielosubmarine), Frank Pitiot (un légionnaire) et Serge Papagalli (Abraracourcix)

Le film en lui- même est une réussite technologique, prouvant que Pixar et Dreamwork ne sont pas les seuls à faire de la 3D, et sous l'humour perce une critique de notre monde : la société de consommation, l'attrait de la nouveauté, les tracasseries administratives, et autres joyeusetés de la vie en communauté sont passés à la moulinette.

Pour résumé : Astérix, le Domaine des Dieux est un bon film d'animation, qui rend hommage à l'univers du duo Gosciny-Uderzo tout en trouvant son rythme qui lui est propre.