Mon premier "héros".

Le fourbe Prince Jean à usurpé le trône de son frère le Roi Richard. Mais Robin des Bois et ses compagnons veillent à ce que les petites gens victimes des exactions du félon et de son âme damnée le Sherif de Nothingam gardent l'espoir en des jours meilleurs...

ROBIN DES BOIS est le premier dessin animé des studios Disney a m'avoir marquée. Une Angleterre féodale peuplée d'animaux antropomorphiques, une histoire mainte et mainte fois racontée, des gags toujours très drôles, j'aime à revoir ce film, même si, au fil des années, j'ai découvert qu'il souffrait de défauts, sans doute dus au fait qu'il fût le premier réalisé sans la houlette du "patron" Walt.

Ainsi, si Robin à l'apparence classique d'un renard, son compagnon Petit-Jean est un frère jumeau de Baloo, le perfide serpent Triste Sire est un double de Kaa (impression accentuée par la VF de Roger Carel), et les deux vautours semblent également sortir du même film.

Mais il y a plus grave à mon avis : ainsi, une scène présente un "décalquage" de scènes tirées de classiques Disney : Lorsque Robin et ses amis dansent dans la forêt de Sherwood, on a droit à des musiciens qui ressemblent au groupe de "Scat Cat" des ARISTOCHATS, jusqu'au batteur chinois (un lapin en l'occurence).

Dans la même séquence, Lady Marianne est sollicitée pour danser avec des habitants du village ; or, si on observe bien, cette scène est une réplique exacte (au geste près) de la scène de la danse de Blanche Neige et des nains dans le premier long-métrage Disney.

Que peut-on en conclure ? Que Walt Disney (initiateur du projet) ayant disparût prématurément, le réalisateur Wolfgang Reitherman et les animateurs ont bâclé le travail ? Etait-ce un hommage ?

En tout cas, ROBIN DES BOIS reste l'un des films des studios Disney que j'aime à revoir, malgrè les défauts cités plus haut. C'est ma "madeleine de Proust", au goût légèrement amer, peut-être...