• Tarzan

    "Deux mondes, une seule famille"

    TarzanTarzan a grandit au milieu des gorilles. Tendrement élevé par Kala, il cherche à obtenir l'amour de son père adoptif, Kherchak. La rencontre avec d'autres êtres humains, et plus particulièrement Jane, va le déstabiliser encore plus, du moins jusqu'à ce qu'il découvre que ses semblables sont capables du pire...

    TARZAN est l'une des plus belles réussites du studio Disney. Dès les premières images, le parallèle entre les deux familles, humaine et simienne, mis en place dans une séquence musicale est d'une grande émotion (je me suis surprise à verser ma petite larme en la revoyant). Les chansons de Phil Collins s'intègrent naturellement à l'action, l'accompagnant sans êtres redondantes ; l'humour et l'émotion sont traités avec une rare finesse.

    Il n'y a aucune scène ennuyeuse, aucun gag idiot : la savoureuse séquence de la mise à sac du camp par les gorilles est une réussite (on y retrouve même en "cameo" la théière et la tasse de LA BELLE ET LA BÊTE !). L'apparition des hommes dans la jungle est traité de manière tragi-comique : ainsi, les rôles de Clayton et de Jane sont-ils définis dès leur première scène. Il y a d'ailleurs une grosse dose d'humour quant à l'aspect que présentent ces citadins anglais en  Afrique : leur campement est rempli d'objets incongrus (une pendule comtoise !) et Jane se balade en robe à panier, avec ombrelle et bottines à boutons !

    Les éléments comiques sont nombreux, comme la première rencontre Tarzan/Jane, et surtout les deux comparses de l'homme-singe, la femelle gorille Terk (Tok en Vf), veritable garçon manqué, et Tantor l'éléphant trouillard.

    L'émotion est intense au détour d'un regard, d'une attitude. Les gorilles ne sont pas "humanisés", ils sontTarzan représentés dans leur milieu naturel avec réalisme. Un mot sur Sabor, la panthère qui est le premier danger du film : loin d'être un monstre assoiffé de sang, elle est présenté comme un simple prédateur ; à l'opposé, Clayton est un ignoble trafiquant qui se fait passer pour un guide de safari. Son combat final l'opposant à Tarzan est une réussite en matière d'animation et d'émotion : littéralement rendu fou furieux, il devient par la même son propre bourreau dans une ultime tentative d'en finir avec notre héros. Hormis la fin de la Sorcière de BLANCHE-NEIGE, j'ai rarement vu une telle folie mortifère dans un film Disney.

    TARZAN, c'est un grand dessin animé de la periode "faste" de l'équipe Disney. Pour la petite histoire, une partie de la réalisation s'est faite dans les studios que la firme possédait à Montreuil...

    TarzanTarzan

     

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